📣 « La Russie n’est pas l’Europe » : cette sentence est prononcée en Occident par ceux-là mêmes qui peut- être n’existeraient pas sans elle. C’est en effet la Russie, avec ses 22 millions de morts, qui a sauvé les pays européens du nazisme. Mais tout a été entrepris pour « tordre » l’Histoire et faire oublier ce crime de masse.
Les États occidentaux, assistés de leurs historiens, de leurs juristes et de leurs médias, ont imposé le récit du passé de l’Europe au reste du monde, au détriment de la Russie, refoulée dans une zone floue « eurasiatique ». Ils réclament en permanence de la Russie une auto-flagellation qu’ils ne pratiquent pas pour eux- mêmes : quand, par exemple, les puissances coloniales européennes ont-elles fait repentance pour leurs pratiques africaines ? Quand la France officielle a-t-elle dénoncé le massacre de la Commune de Paris ou fait le procès définitif de la politique de collaboration avec le nazisme ?
La russophobie est l’ensemble des sentiments antirusses, dans la littérature, les médias, les gouvernements, chez les intellectuels… Depuis 2014 et le retour des sanctions, on sent un climat de russophobie grandisssant. Et depuis quelques mois et le début de l’opération spéciale en Ukraine, nous avons atteins des sommets, le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine est particulièrement visé. “Poutine est mégalomane, ça fait peur”, “Poutine brandit la menace nucléaire”, “Vladimir Poutine est un dictateur”, “Vladimir Poutine est un semeur de guerre”, “Poutine se comporte comme les nazis”, “En envahissant l’Ukraine, Poutine se comporte comme Hitler” ,”Poutine l’éradicateur : à qui le tour ?… Voici les titres que nous pouvons lire depuis plus d’un mois dans la presse française. Une couverture médiatique une nouvelle fois manichéenne et à sens unique qui nous interdit le questionnement et la nuance.
Récemment, la censure de l’ensemble des médias russes en Europe (RT et Sputnik) est un évènement historique et une atteinte de plus à la liberté de la presse. Cet événement met en lumière à la fois la dimension non-démocratique de l’Union Européenne qui sert des intérêts étasuniens mais aussi cette volonté renouvelée de l’occident d’opposer sa suprématie mondiale face à d’autres blocs continentaux
Participants : Aymeric Monville, Jean-Pierre Page et Maxime Vivas
🎡 La série “TABLE RONDE” a la volonté d’inviter des spécialistes indépendants pour valoriser leurs regards divergents sur notre monde contemporain. Les participants débattent d’un sujet en exprimant les différents points de vue qui s’écartent de la pensée médiatique dominante. Toutes les opinions sont reçues sans discrimination. Face à la pensée unique et au suivisme, c’est un appel à la liberté de penser et d’agir.
🔗 Retrouvez les livres des auteurs présents :
📙 Livre : La Russie sans œillères chez Delga :
📙 Livre : Poutine, maître du jeu ? de Jacques Baud chez Max Milo :
💻 Site internet : Les éditions Delga :
