📣 Quelles pourraient être les conséquences psychologiques de la politique actuelle sur le devenir à court, moyen et long terme des enfants, des adolescents et des adultes ? Voici des questions qui ne sont jamais posées dans les médias grands publics ou de manière très parcellaires.
Le passionnant neuropsychiatre Boris Cyrulnik nous rappelait il y a quelques mois sur France Inter que “Dans une population en paix, 12% des adolescents sont en détresse. Les évaluations récentes évoquent pratiquement 40 % des adolescents en détresse. C’est faramineux !” Alors quel est le prix de la survie des anciens, prix que l’on a fait payer aux plus jeunes ? Quel est le prix des injonctions des autorités sanitaires aux médecins généralistes qui ont interdit des traitements qui avaient déjà démontré leur efficacité ?
Boris Cyrulnik nous rappelle aussi que “le confinement est une immense agression psychique et neurologique”, et que « la privation d’altérité équivaut à un arrêt des stimulations cérébrales. Les individus sont « usés » par le processus d’isolement. Et quand un cerveau n’est pas stimulé par sa relation avec un autre, on remarque son atrophie ». On pourrait aussi parler des bébés confinés qui ont eux développé des troubles psychiques et un retard de développement et du langage.
Face à ces constats psychiques innombrables et dramatiques, nous ne pouvons que nous étonner du silence assourdissant des psychologues et des psychiatres. Mais il ne faut pas mettre toute la profession dans le même sac. Car certains psychologues sincères, ont eu le courage de s’exprimer et de dénoncer ces dérives sanitaires aux conséquences alarmantes malgré les risques profesionnels encourus. Et c’est une nouvelle fois, avec force, que des dizaines de psychologues ont publié le 3 septembre dernier une Lettre ouverte au président diffusée par le média France Soir ayant pour titre : “Gestion Covid-19 : pour que le respect de la personne dans sa dimension psychique soit toujours un droit inaliénable !”
Ils affirment clairement que : “la situation inédite que nous traversons et les réponses de nos dirigeants sont en opposition totale avec les valeurs et l’éthique que nous défendons quotidiennement dans notre profession.” Ils sont : “alarmés par l’impact de cette gestion de crise sur la santé psychique et le bien-être de la population.” Et ils rappellent avec ardeur : “Injonctions paradoxales, discours alarmistes, renversement en son contraire ou inversion des valeurs morales, attaque des besoins primaires, chantage et menaces, instauration de clivages, culpabilisation… aboutissent à l’augmentation de vécus dissociatifs et engendrent un mal-être difficilement surmontable et pathogène.” C’est un cri du cœur authentique de psychologues qui refusent d’être la courroie de transmission d’une politique inhumaine au service d’une minorité.
👄 La série “LIBÉRER LA PAROLE” offre la parole à des professionnels de terrain de différents domaines (médical, social, éducatif,…) qui refuse de se taire dans cette période de crise systémique. Ils veulent témoigner leurs réalités du terrain, leurs indignations et leurs inquiétudes face aux mensonges d’État et face à la fuite en avant de tout un pan de la société qui obéit, sans questionner, à des décisions absurdes voir inhumaines.
🔎 En savoir plus :
✅ Lettre ouverte d’un groupe de psychologues indépendants au Président :
✅ Pour que le respect de la personne dans sa dimension psychique soit toujours un droit inaliénable !
✅ Valérie Chénard : Tous manipulés ?
