đź“Ł Pourquoi faire des votations citoyennes ?
La stratégie du MCP consiste à sensibiliser les citoyens à l’enjeu démocratique grâce à des actions d’éducation populaire de terrain. Le MCP a constitué un maillage territorial composé de groupes locaux chargés de mener ces actions à l’image de la Votation Citoyenne d’octobre. La votation est un outil d’éducation populaire qui permet de montrer que les citoyens sont des adultes politiques capables d’organiser des votations et de se saisir sérieusement des enjeux de société. Le MCP organise ses actions de manière coordonnée, afin de franchir le mur médiatique et de placer l’enjeu démocratique au cœur du débat public.
Le sujet de la votation citoyenne constituante d’octobre
Pour rendre notre pays réellement démocratique et les citoyens réellement souverains, il est nécessaire de donner le pouvoir constituant au peuple, tout le peuple. Le pouvoir constituant – c’est-à -dire le pouvoir de modifier et valider une évolution de la Constitution – est le pouvoir absolu qui conditionne tous les autres et qui, en démocratie, ne peut être délégué. Techniquement, cela implique de réviser l’article 89 de notre Constitution qui porte précisément sur le pouvoir constituant. Le MCP propose d’en faire évoluer le texte afin d’y introduire deux principes essentiels : le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) en matière constitutionnelle et le référendum obligatoire pour toute révision de la Constitution.
Le MCP ne prend pas position sur les sujets autres que la mise en place d’une réelle souveraineté populaire dans notre pays. Pourquoi ? Car ils sont clivants – il est illusoire de croire être dans la vérité et que tous les citoyens sont d’accord avec soi – et surtout car le peuple n’a pas de pouvoir de décision sur ces sujets. C’est la force du Socle Commun du MCP que de pouvoir faire converger concrètement et de manière non incantatoire les forces citoyennes autour du dénominateur commun qu’est la démocratie. Une démocratie réelle est le premier des combats à mener “car tant que le pouvoir appartient aux puissants, tout ce qu’ils concèdent, ils peuvent et vont nous le reprendre”.
En outre, il ne faut pas sacrifier l’essentiel – obtenir le pouvoir constituant populaire permanent pour une réelle démocratie – sur l’autel des urgences, quelles qu’elles soient. Vouloir bouleverser la priorité de la lutte démocratique ferait le jeu de l’oligarchie en place : ne nous laissons pas dicter notre agenda par nos adversaires politiques, sinon nous perdrons inéluctablement le rapport de force que nous avons déjà engagé.